Chanter la vie
J’ai regardé la tv hier. Enfin entre autres choses.
A midi, j’ai encore vu le Pascal Sevran, plus énervant que jamais, dans son « Chanter le vie entrée d’artistes ». Putain, quel présentateur prétentieux que cet homme laid et con qui se prend pas pour de la merde et se croit au haut de l’affiche !
C’est fou ce que des émissions agréables peuvent être gâchées par leurs concepteurs qui veulent absolument mettre en valeur leur moi surdimensionné. Idem pour Patrick Sébastien.
J'’ai préféré alors, grand bien m’a pris, regarder le film sur Galilée sur Fr3.
Une fois de plus, l’Eglise et sa hiérarchie vaticane montraient son organisation de pouvoir et son refus de voir en face l’évolution d’une science qui mettrait en doute un fondamentalisme
basé le « révélé divin ». L’horreur totale face à ce savant d’une humanité touchante.
Terminer la soirée et la nuit avec Thierry Ardisson est toujours un plaisir. Son « tout le monde en parle » nous éclaire sur une actualité culturelle et politique variée dans une ambiance bon enfant qui me plait.
J’avais aussi eu un dialogue avec un ami, toujours aussi triste et désespéré.
Assumer son homosexualité n’est jamais simple.
J’entends bien souvent des hommes (de tout âge) qui font des dépressions parce qu’ils ne peuvent la vivre sereinement.
J’en connais plus d’un se plaignant de leurs rencontres. Ils ont l’impression de n’être traités que comme un objet sexuel.
Je ne pense pas que le monde homosexuel soit différent du monde hétéro.
Aux sentimentaux et romantiques (nous le sommes un peu tous), je dirais de ne pas se replier sur eux-mêmes et d’accepter d’abord pleinement leur sexualité.
Le mal-être qui transparaît chez beaucoup d’homos les rend fragiles et facilite des relations superficielles qui ne sont que sexuelles.
Avant de vouloir rencontrer l’âme sœur, il est indispensable de bien cultiver son jardin personnel, d’y planter des fleurs épanouies qui peuvent s’ouvrir au soleil, à la vie.
Plus facile alors d’y inviter et d’y trouver celui ou celle qui aura envie d’y rester…
Cela vaut pour nous tous. Que nous soyons homos ou pas.
Voilà pour ma journée d’un samedi ordinaire, rempli d’extraordinaire !
Mik.