Conflit de couple
Mes élucubrations sont souvent dictées par l’écoute d’ami(e) s, de leur vie, de leur histoire.
Hier je constatais encore qu’il n’y a pas de couple sans conflit. Que ce confit soit d’ailleurs ouvert, latent, nié, il est toujours mal compris et se vit dans la souffrance.
Les conseils qu’on tente d’avoir de votre part sont périlleux. Les enjeux sont vus comme trop importants dans des crises dont nous ne connaissons que certaines facettes.
Souvent d’ailleurs ces conflits ne sont pas bien compris par leurs auteurs. Les manipulations inconscientes de situations vécues faussent la perception de leur communication.
Il me parait que les conflits de couples sont souvent moins graves qu’en apparence.
Le plus sérieux et le plus grave est souvent le conflit que nous avons avec notre moi, dans notre manque de reconnaissance de soi que nous recherchons, en vain, dans l’autre.
Il est souvent à la base de malentendus et de frustrations.
Le choix d’une éventuelle séparation se résume souvent entre deux souffrances : celui de se priver d’une relation privilégiée devenu insupportable ou celui d’une solitude célibataire peu assumée.
La seule chose peut-être nécessaire en ces moments est de ne point dramatiser la situation de crise, sans pour autant minimiser le mal –être, vécu d’ailleurs chez chacun.
Il faudrait prendre, selon moi, la décision d’une séparation éventuelle, en dehors des moments de crise. Ce n’est pas dans ces moments que nous avons le meilleur regard, la meilleure écoute de nous, de l’autre, pour faire pivoter ainsi notre vie.
Analysons bien si l’autre est vraiment celui qui me ligote, m’immobilise dans des positions insupportables de souffrance. Si c’est l’autre qui me retire toute l’énergie de vie et me place dans une situation constante d’inconfort personnel. Si le rester ensemble me fait payer un prix trop exorbitant à mon évolution et à mon bien-être personnel.
A ces questions cruciales, nul conseiller ou nul ami(e) n’a la réponse.
Mik.