Orgasme

Publié le par mik

Est-ce parce qu’au fond j’ai toujours été « gay », bien qu’ayant eu pas mal de rapports sexuels avec les femmes, mais je veux vous confier simplement que je n’ai jamais bien compris l’orgasme féminin !
Autant je comprends l’état d’extase qui naît de la communion physique dans les rapports sexuels avec un autre homme, autant le plaisir féminin reste quelque part toujours très mystérieux chez moi.
J’ai souvent constaté et été « perdu » par une espèce de but assez indéterminé dans le jeu de l’amour chez une femme.
Bien sûr, je voyais bien qu’elle aspirait à une excitation, à une espèce de volupté générale bien différente de celle de l’homme qui, elle, monte en flèche et recherche l’apogée de l’éjaculation. Une fois atteint, il semble plus satisfait et prêt à un temps (plus ou moins court ou long) de repos…
J’ai l’impression que la jouissance de la femme parcourt plus le corps entier et que même dans la pleine satisfaction, y compris dans une forme d’épuisement physique provenant de l’intensité de l’acte sexuel que je tentais parfois de lui donner, elle ne se sentait jamais entièrement libérée.
Mon opinion ne sera, je suppose, pas partagé par des femmes qui, j’imagine, ne ressentent plus de tension sexuelle après l’orgasme.
J’avoue aussi que les si les préludes sont trop longs, je n’apprécie pas trop, y compris avec des hommes.
Voilà ma petite confession sexuelle… Pardonnez-moi, mesdames ! Je sais d’ailleurs que ceux qui disent que vous ne pouvez point bien jouir ne sont que des mauvaises langues !!! lol.
Mik
 
Pour ceux qui aiment les théories : voir ce qui suit ( extraits de Hot Charme) :
L' Orgasme est-il définissable de la même manière pour tous ? Est-il nécessaire à la sexualité, à la satisfaction de l'individu ? Ces questions et bien d'autres encore sont au centre des préoccupations quotidiennes. Les psychothérapeutes, les psychanalystes et les sexologues qui s'y sont penchés ouvrent des pistes parfois… contradictoires.
Le mot orgasme vient du grec argân qui signifie "bouillonner d'ardeur". Au 18 siècle, "irritation, hystérie" en est le premier sens, "érection" le deuxième. Expérience aussi bien physique que psychique, l'orgasme est l'objet d'études qui, aussi scientifiques soient elles, aboutissent à des conclusions bien différentes selon les hypothèses retenues, les méthodologies, les regards portés sur la sexualité des hommes et des femmes.
Libération d'agressivité, identification à l'autre, perte de contrôle, ersatz d'accouchement, extase, ou folie, tous les qualificatifs sont permis quand il s'agit d'orgasme. Psychothérapeutes, médecins, et autres scientifiques en déploient une panoplie aussi poétique qu'infinie.
L'orgasme serait-il, comme l'affirme le psychanalyste Jacques P. Birouste, une sorte de déplacement, un "transport" qui morcelle l'individu par les "portes du corps" que sont les zones érogènes ? Existe-t-il un, deux, voire trois ou quatre orgasme pour les femmes ? Ne pas avoir d'orgasme est-il le signe d'une névrose ? Freud séparait l'orgasme clitoridien et vaginal, parlant du premier comme d'un stade infantile, et du second comme celui de la maturité. Masters et Johnson*, à l'exact opposé, estimaient qu'il n'existait qu'un orgasme, la séparation freudienne étant une analyse machiste de la sexualité féminine selon laquelle la femme ne pouvait accéder à un véritable orgasme que grâce à l'intervention masculine.
Reprenant en 1960 par le biais psychanalytique, des études biologiques sur la sexualité, Françoise Dolto parle, quant à elle, de quatre orgasmes : clitoridien, clitorido-vulvaire, vaginal et utéro-annexiel. Ce dernier étant, selon elle, - et à l'inverse de l'orgasme clitoridien - l'accomplissement inconscient de tous les autres, accompagné de perte de conscience pendant quelques secondes, donc seulement perceptible par le partenaire.
 

Publié dans Amour et sentiments

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B
mwouai mais ,je dois être "différente " suis un peu comme les mecs ,plus je baise avec un ,plus j'ai de la tendresse et plus je risque de tomber in love <br /> mais c'est d'abord uniquement sexuel et physique .......
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R
Les hommes donnent de la tendresse pour avoir de l'amour<br /> Les femmes donnent de l'amour pour avoir de la tendresse<br /> C'est très caricaturale, mais c'est à méditer ...
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B
ouups ,toi et moi ,on pourrait passer des heures et des heures à débattre là dessus hi <br /> je connais pas les femmes ,just moi :-) <br /> mais les mecs ça je connais bien ,et ils ont tous une façon différente de faire l'amour ,et jouissent tous d'une façon différente :-)<br /> j'ai de la chance pck "les" que je connais ,sont du "style attentif "au plaisir de la femme ,et contrairement à toi ,sont très amateurs de longs préliminaires( alors que moi je passerai facilement plus rapidement à l'Action ) et si moi ,j'accélère le "truc" sont pas trop contents hi <br /> <br /> hummmmm.....c'est p'têtre une question d'âge aussi ,non ? les plus jeunes sont plus "câlins" ,plus sensuels que les hommes de plus de 40 ans ;-))))))))<br /> alors essayer d'expliquer le plaisir féminin ,j'crois que c'est comme pourles mecs ,sont toutes différentes <br /> et il y en a qui n'ont jamais de plaisir aussi ,je crois que pour bien prendre son pied faut avant tout bien connaître son corps et surtout avoir le bon partenaire ;-)))<br /> et bonne ou mauvaise langue entre nous ,moi j'aime pas ;-)))))ça m'ennuie ,ça m'endort et je comprend tjrs pas le plaisir que les mecs ont de faire ça pffffff <br /> un peu ça va ,si c'est au milieu de l'action ,mais pas systématiquement au début comme font certains <br /> allé ,bonne soirée mik ;-))))<br /> bisous
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F
« J’ai épousé une folle. Pas mal de maris peuvent ainsi s’exprimer en qualifiant de la sorte leur chère épouse. J’ai épousé un porc. Quelques femmes mariées peuvent aussi s’exprimer de cette façon. Et chez les concubines, c’est pire encore. Pas plus que la maîtresse d’un homme marié que l’amant d’une épouse n’échappent à la règle qui veut que la fidélité soit un lourd fardeau insupportable. Et le recours à la religion pour en faire respecter le précepte n’a pas donné de grands résultats. La foi est davantage ébranlée que la morale est suivie. La fidélité ne peut avoir comme bon que l’amour. Et si tous n’y sont pas accessibles – loin s’en faut- encore faut-il en avoir par un choix judicieux du partenaire conjugal. Et la chance ne sourit pas nécessairement au candidat audacieux. Le bonheur est un peu comme la fortune : un coup du sort. Le comment est commun. Le pourquoi est inexplicable. Arrêtons donc, ici les frais de cette recherches.Pourquoi la vie, pourquoi la mort. Pourquoi l’amour ? Adressez vous aux philosophes pour apprécier la diversité des réponses à cette seule question de fond laquelle même les religions capotent. Alors n’attendez pas en me lisant de découvrir le pourquoi des choses. Il n’est déjà pas mal d’en expliquer même partiellement le comment. Bénissez-moi, mon père , parce que j’ai péché. C’est la grande trouvaille morale du christianisme où chacun peut hebdomadairement gagner la rémission de ses péchés sans trop déborder d’énergie . Voyez comme les confessionaux étaient jadis pris d’assaut et la jouissance du confesseur à quémander les détails des péchés commis : surtout ceux de la chair ! » + Claude Yserentant ( 1932-2005)
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C
Bonjour Mik,<br /> <br /> Une femme ressent généralement l'envie d'un rapport après l'exitation qui vient des baisers , des caresses et de la tendresse de son partenaire !Donc si pas de tendresse pas de jouissance...tous va de pair !<br /> C'est pour cela que beaucoup vont chercher ailleurs ce que leur compagnon ne prend plus la peine de donner ! l'homme est ainsi fait....quand il est assuré de son fait ,il laisse tomber les tendres attentions !<br /> Ceci est mon avis et bien sur tous les hommes ne sont pas ainsi mais c'est une généralité.<br /> Bisous et à bientôt
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