Bonne entende
Je suis toujours aussi surpris de voir le nombre important de blogs aborder l’abondance ou le manque d’expression d’amour attendu par leur rédacteur ou rédactrice.
C’est touchant. Cela m’émeut bien des fois.
Mais vraiment, je crois que la surabondance comme la pénurie créent un sentiment de vide, à l’image de l’enfant trop comblé ou délaissé.
Je supporterai en tout cas mal un compagnon qui m’envahirait trop de ses « je t’aime » en me disant ne point probablement pouvoir répondre à son attente en retour.
Je ne souhaiterai pas plus quelqu’un qui jamais ne me le déclarerai, en me disant que cela va de soi, comme si c’était une chose définitivement acquise !
Etre saturé du désir de l’autre ne peut que détruire ce que nous aimerions construire avec lui…
Ce qui est trop donné perd un peu de sa valeur.
Entre le « trop » et le « pas assez », se trouve peut-être, je crois, le chemin si pas celui de l’union idéale ou idéalisée, celui sûrement de la bonne entende.
C’est mon avis. Le vôtre ?
Mik.