Sciences et bonheur?
Je ne sais évidemment si cela est juste. Il me parait cependant que les études d’aujourd’hui sont nettement plus dures que celles de « mon » temps.
Je plains les pauvres étudiants qui passent maintenant des partiels. Petite pensée pour eux et particulièrement à ceux que je connais.
Il est évident que toutes les sciences se sont complexifiées. Il en résulte des matières plus denses et plus pointues sans doute que celles que j’ai connues.
Mais je reste frappé des difficultés pour beaucoup d’avoir un bon sens de la synthèse, de bien distinguer l’essentiel de l’accessoire et d’éviter de faire de la « soupe » ! Difficulté aussi de jongler avec des concepts et de bien percevoir l’abstrait.
Ah, c’est beau la science, que dis-je les sciences !
Personnellement, j’ai toujours eu en horreur les sciences dites exactes, comme les mathématiques ou la physique. Et pourtant, la philosophie tente aussi de reprendre des méthodes aux sciences exactes. Elle les adapte et les généralise aux domaines abstraits comme la métaphysique, l’éthique, la psychologie, etc.
Il est faux en effet de croire que la science ne peut s’intéresser qu’à la matière.
Et oui, c’est beau la science ! J’avoue pourtant parfois me souhaiter de ne point trop me poser de questions. ? Pourquoi rechercher la connaissance et la compréhension du monde ?
Savoir comment il est fait améliore t’il notre bonheur, œuvre t’il à le rendre meilleur ?
J’en doute parfois.
Mik.