à G.

Publié le par mik

Quand abandonneras-tu l’idée que tu ne vaux rien et évidemment le sentiment de culpabilité qui l’accompagne ?
Pourquoi toujours tenter de te justifier par la comparaison aux autres ? Affirme toi comme être unique dont la valeur ne dépend ni des échecs, ni des réussites.
Moi, je pense, qu’en partie, tu devrais un jour découvrir que si tu ne parviens pas à obtenir l’amour que tu cherches et son approbation, ce n’est pas parce que tu es mauvais ou que tu ne vaux rien, mais parce que tes parents sont incapables de te montrer ou de t’avoir montrer de l’amour.
Mais qu’est ce que tu éprouves de difficultés, et c’est normal, de parler ouvertement de tes besoins, de tes désirs ! Il faudra bien un jour que tu t’habitues à réclamer, à dire directement et clairement ce dont tu as besoin, même si cela te parait toujours risqué par peur d’être une fois de plus rejeter. Choisis pour commencer des personnes qui, comme tu le fais avec moi, ont envie de jouer franc jeu.
Désamorce plus souvent des remarques un peu insultantes ou même assez cruelles que tu reçois quand ton frère ou tes parents te lancent des piques. Demande leur pourquoi alors ils cherchent à te rabaisser.
Ce que tu dois faire, c’est pour toi. Evite de te culpabiliser en te faisant croire que c’est pour l’autre que tu es ou que tu agis ainsi.
Il va être temps un jour d’affronter tes parents, comme tu as pu le faire un peu avec ton frère, refusant fermement de subir davantage leurs attaques ou réprimandes.
Résiste mieux à ton désir de plaire et d’être approuvé. Cherche à exister par et pour toi-même.
Sache qu’une trop grande volonté de plaire et d’amadouer indique ton esprit de « sacrifice » excessif qui ne peut mener qu’au pessimisme et à la dépression.
Résiste à la tendance chez toi de fuir un peu n’importe comment tes problèmes ou à ce replis sur soi ; accroche toi et fais face à ton malaise plutôt que toujours pleurer et trouver excuses ridicules à tes échecs.
Ni moi, ni ta famille, ni personne ne sommes parfaits. Alors toi non plus. Accorde toi une plus grande indulgence, une plus grande acceptation de tes imperfections, de tes blocages. Alors d’ailleurs tu accepteras mieux les « défauts » des autres.
Ne crois jamais non plus que la pitié engendre un véritable amour.
Je t’écris cela ici, parce que je suis certain que tu n’es pas le seul à avoir un peu ce type de comportement et pas le seul à souffrir.
Mik.

Publié dans Amour et sentiments

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B
un p'tit coucou du soir :-)<br /> <br /> kisssssss
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M
G a presque 25 ans !
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A
Bonjour Mike, <br /> <br /> Quel âge a G ?
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E
ce texte aurait pu être écrit pour moi, mis à part les parents, je m'y retrouve tellement<br /> Le plus dur pour moi étant bien entendu d'en parler<br /> <br /> Bisous toi et à bientôt
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